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Séance de séminaire « Post animal, post humain, post machine » : Kalevi Kull, le Jeudi 23 Octobre, 17h30-19h30, ENS Rue d’Ulm

Séminaire « Post animal, post humain & post machine » (Avec le soutien de la Pépinière Interdisciplinaire CNRS-PSL « Domestication et Fabrication du Vivant »)

Biosemiotics: Life through Meaning
Kalevi Kull (Department of Semiotics, University of Tartu, Estonia)
  • Study of prelinguistic and postlinguistic semiosis appear as drives for contemporary semiotics
  • Incompatibility is a feature and evidence for semiosis and agency in living beings
  • Semiotic biology implies the epigenetic turn and post-Darwinism
  • Semiotics at its jubilé d’or in the world and in Tartu is (still) promising
Jeudi 23 Octobre, de 17:30 à 19h30, ENS, 45 rue d’Ulm, Salle Louis Pasteur
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Biologie de synthèse ou fabrication du vivant ?

Biologie de synthèse ou fabrication du vivant ?

Samedi 11 Octobre 9 h 30 – 11 h 00
Forum « les fondamentales » à Grenoble, Campus Saint Martin d’Hyères

[Lien vers le podcast]

François Képès
Directeur de recherche au CNRS, co-fondateur et directeur du Programme d’épigénomique (Genopole)

Stéphane Ménage
Directeur de recherches à l’Institut de recherches en technologies et sciences pour le vivant, iRTSV.

Perig Pitrou

Chargé de recherche au laboratoire d’anthropologie sociale

Gilles Truan
Chercheur au Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés au sein de l’équipe « Ingénierie Moléculaire et Métabolique »

L’insertion d’un chromosome artificiel dans le génome d’une levure l’a confirmé : jamais l’homme n’avait atteint une telle capacité d’agir sur le vivant. Et ce n’est qu’un début. Biologistes, chimistes, anthropologues… réfléchissent tous à ces questions vertigineuses. Domaine en pleine ascension, la biologie de synthèse passionne les scientifiques pour les avancées qu’elle propose, tant sur la connaissance du vivant que pour ses nombreuses applications industrielles dans les domaines de la santé, de l’énergie, des matériaux, de l’environnement et de l’agriculture. Autant d’avancées importantes qui soulève un grand nombre de questionnements jusqu’à la définition même du vivant.

[Lien vers le site Internet des Fondamentales]

[Lien vers le podcast]

Jusqu’où manipuler le vivant ? Entretien paru dans le Journal du CNRS

Le 27 mars 2014, l’information publiée sur le site de Science a fait l’effet d’une petite bombe : des chercheurs ont réussi à synthétiser un chromosome entièrement artificiel de levure de boulanger et à l’insérer dans le génome de celle-ci ! Une première chez les eucaryotes – le groupe des organismes multicellulaires réunissant les animaux, les plantes, les champignons…- qui relance le débat sur la manipulation du vivant et la biologie de synthèse : jusqu’où est-il possible d’aller et pour quoi faire ? Dans quelle mesure intervenir sur un être vivant porte-t-il atteinte à son identité ? Et surtout, qu’est-ce que le vivant ?
C’est notamment pour tenter d’apporter des éléments de réponse à ces questions vertigineuses qu’une pépinière interdisciplinaire vient d’être lancée par le CNRS et l’université de recherche Paris Sciences Lettres. Outre ce thème « Domestication et fabrication du vivant », les travaux de la pépinière porteront sur un second axe intitulé « Ecologie, évolution, développement ». Son originalité : faire dialoguer aussi bien des chimistes, biologistes et physiciens que des spécialistes des sciences sociales (anthropologues, sociologues, mais aussi juristes, historiens…), à travers notamment l’organisation de journées d’étude et de colloques, dont le premier se tient les 9 et 10 avril au musée du quai Branly…

Laure Cailloce, Journal du CNRS, article publié le 9 avril 2014.